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Coeur de Poème
14 juin 2008

Mes deux filles

Mes deux filles
Dans le frais clair-obscur du soir charmant qui tombe, L'une pareille au cygne et l'autre à la colombe, Belles, et toutes deux joyeuses, ô douceur! Voyez, la grande soeur et la petite soeur Sont assises au seuil du jardin, et sur elles Un bouquet d'oeillets...
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17 juin 2008

Sur Desbordes-Valmore

Marceline Desbordes-Valmore "Plus d'une fois un de vos amis, comme vous lui faisiez confidence d'un de vos goûts ou d'une de vos passions, ne vous a-t-il pas dit: "Voilà qui est singulier! car cela est en complet désaccord avec toutes vos autres passions...
27 juin 2008

Automne

Ne me parle donc jamais plus O l’amour de toute mon âme D’un regard ayant moins de flamme Et du poids des ans superflus Que m’importent, auprès de toi, Et les quelques roses fanées Et les quelques brèves années Que tu vécus jadis sans moi Tout mon être,...
16 juin 2008

Amoureux

Tout amoureux, de sa maîtresse, Sur son coeur ou dans son tiroir, Possède un gage qu'il caresse Aux jours de regret ou d'espoir. L'un d'une chevelure noire, Par un sourire encouragé, A pris une boucle que moire Un reflet bleu d'aile de geai. L'autre a,...
17 juin 2008

Les bons chiens

Les bons Chiens A M. Joseph Stevens . Je n'ai jamais rougi, même devant les jeunes écrivains de mon siècle, de mon admiration pour Buffon; mais aujourd'hui ce n'est pas l'âme de ce peintre de la nature pompeuse que j'appellerai à mon aide. Non. Bien plus...
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14 juin 2008

Froidure

ELEGIES J'AVAIS FROID Je l' ai rêvé ! C' eût été beau de s' appeler ta bien-aimée, d' entrer sous ton aile enflammée, où l' on monte par le tombeau. Il résume une vie entière, ce rêve lu dans un regard : je sais pourtant que ta paupière en troubla mes...
14 juin 2008

A une heure du matin

Enfin! seul! On n'entend plus que le roulement de quelques fiacres attardés et éreintés. Pendant quelques heures, nous posséderons le silence, sinon le repos. Enfin! la tyrannie de la face humaine a disparu, et je ne souffrirai plus que par moi-même....
14 juin 2008

Danny ma soeur de coeur

Mon Nouveau blog Je commence à sauvegarder mon Blog ... au cas où il serait détruit ... "Coeur de Texte" ici chez canalblog ... par Daninette ??? non ! Rabinette ... en souvenir à mon blog "détruit" (ou en jachère car plus en ligne!) qui se nommait "charabia"...
17 juin 2008

ODE

Oh ! quel étrange phénomène :Trop souvent le but approchéEt pressenti par l'âme humaineReste longtemps vague et caché. L'homme cherche, hésite et tâtonne,Avance et recule sans voir,De ne point découvrir s'étonne,Et ne sait pas apercevoir. Qu'il lui faut...
17 juin 2008

Déclaration

Ma douleur en est bien profonde :Je ne puis distinguer, ni voirSi vous avez des cils de blondeOu bien si vous avez l'oeil noir ;Pourtant, sans savoir par moi-mêmeS'il est doux, timide ou moqueur,Cet oeil, ou noir ou bleu, je l'aime !Puisse-t-il deviner...
17 juin 2008

La mer

Est-ce un sanglot que murmure la vague ?Soupire-t-elle une tristesse vague ?Mon coeur perçoit un soupir dans le flot ;Mon âme hier entendait un sanglot. Frisson léger, tonalité mouvante,Tumulte immense avec son épouvante,Que ce bruit soit terrible ou...
17 juin 2008

Regret

Il me souvient de ses bonnes paroles,De ses chansons, de ses promesses folles,Quand nous errions, tous les deux, dans les bois ;Mais j'ai perdu le timbre de sa voix. Et cependant il était bien suave,Sonore et doux, ni trop haut, ni trop grave ;Je l'écoutais...
17 juin 2008

Du chic et du poncif

"Le chic, mot affreux et bizarre et de moderne fabrique, dont j'ignore même l'orthographe, mais que je suis obligé d'employer, parce qu'il est consacré par les artistes pour exprimer une monstruosité moderne, signifie: absence de modèle et de nature....
17 juin 2008

Sur Victor Hugo

"Depuis bien des années déjà Victor Hugo n'est plus parmi nous. Je me souviens d'un temps où sa figure était une des plus rencontrées parmi la foule; et bien des fois je me suis demandé, en le voyant si souvent apparaître dans la turbulence des fêtes...
17 juin 2008

Sur Théophile Gautier

"Or j'ai voulu tout d'abord prouver que Théophile Gautier possédait, tout aussi bien que s'il n'était pas un parfait artiste, cette fameuse qualité que les badauds de la critique s'obstinent à lui refuser: le sentiment. Que de fois il a exprimé, et avec...
17 juin 2008

Sur les Misérables de Hugo

"I Il y a quelques mois, j'écrivais, à propos du grand poète, le plus vigoureux et le plus populaire de la France, les lignes suivantes, qui devaient trouver, en un espace de temps très bref, une application plus évidente encore que les Contemplations...
17 juin 2008

Le vieux saltimbanque

Partout s'étalait, se répandait, s'ébaudissait le peuple en vacances. C'était une de ces solennités sur lesquelles, pendant un long temps, comptent les saltimbanques, les faiseurs de tours, les montreurs d'animaux et les boutiquiers ambulants, pour compenser...
17 juin 2008

Le gâteau

Je voyageais. Le paysage au milieu duquel j'étais placé était d'une grandeur et d'une noblesse irrésistibles. Il en passa sans doute en ce moment quelque chose dans mon âme. Mes pensées voltigeaient avec une légèreté égale à celle de l'atmosphère; les...
17 juin 2008

L'invitation au voyage

Il est un pays superbe, un pays de Cocagne, dit-on, que je rêve de visiter avec une vieille amie. Pays singulier, noyé dans les brumes de notre Nord, et qu'on pourrait appeler l'Orient de l'Occident, la Chine de l'Europe, tant la chaude et capricieuse...
17 juin 2008

Les dons des Fées

C'était grande assemblée des Fées, pour procéder à la répartition des dons parmi tous les nouveau-nés, arrivés à la vie depuis vingt-quatre heures. Toutes ces antiques et capricieuses Soeurs du Destin, toutes ces Mères bizarres de la joie et de la douleur,...
17 juin 2008

Le crépuscule du soir

Le jour tombe. Un grand apaisement se fait dans les pauvres esprits fatigués du labeur de la journée; et leurs pensées prennent maintenant les couleurs tendres et indécises du crépuscule. Cependant du haut de la montagne arrive à mon balcon, à travers...
17 juin 2008

Elévation

Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées, Des montagnes, des bois, des nuages, des mers, Par delà le soleil, par delà les éthers, Par delà les confins des sphères étoilées, Mon esprit, tu te meus avec agilité, Et, comme un bon nageur qui se pâme dans...
17 juin 2008

Correspondances

La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles; L'homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l'observent avec des regards familiers. Comme de longs échos qui de loin se confondent Dans une ténébreuse...
17 juin 2008

La beauté

Je suis belle, ô mortels! comme un rêve de pierre, Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour, Est fait pour inspirer au poète un amour Eternel et muet ainsi que la matière. Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris; J'unis un coeur de neige...
17 juin 2008

La géante

Du temps que la Nature en sa verve puissante Concevait chaque jour des enfants monstrueux, J'eusse aimé vivre auprès d'une jeune géante, Comme aux pieds d'une reine chat voluptueux. J'eusse aimé voir son corps fleurir avec son âme Et grandir librement...
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